Enorme déconvenue avec cette très lourde défaite due essentiellement aux
lacunes défensives.

Face au fort vent glacial de Coutras, l’entame est toute à notre
avantage. Le ballon circule, la ligne d’en-but est proche mais les
locaux plus athlétiques réussissent à éloigner le danger par de grands
dégagements. Sur leur première incursion dans nos 40, ils obtiennent une
pénalité. La réplique est immédiate (3-3 à la 13°). Le jeu navigue à
présent autour des 50. L’arrière hérite d’une passe en bord de touche,
il s’élance, flirte avec la chaux et, 5 placages manqués plus loin,
s’affale en coin (8-3). Sur le renvoi, l’immense 14 glisse lui aussi le
long de la touche, évitant une flopée de bras tendus sans les épaules
(15-3 à la 21°). L’envie de produire du jeu persiste mais le moral est
touché. Toute tentative semble vaine et la confiance a changé de camp.
Dotés de remuants gabarits (3,6,8,12,13,15), le pilonnage des Islois
paye 4mn après le temps imparti (22-3 à la pause).

Maintenant adossé à la bise, les nôtres se doivent d’occuper le terrain
pour une remontada égale à celle de samedi dernier. Mais non, ils jouent
à la ba-balle dans leurs 40, offrant un ballon de récupération que
l’ailier convertit après une nouvelle série de percussions. Toujours à
l’attaque malgré tout, les Landais d’Armagnac réussissent enfin à
franchir la ligne à la 43°( 29-10). Le vent tombe un peu, le jeu
s’équilibre. Une fois de plus, nos cadets jouent "à toucher" avec le
14(36-10). Une interception de 60m dans les 5 dernières minutes clôt le
score.

La timidité défensive de beaucoup a donc permis aux girondins de gagner
en témérité au cours d’une partie à notre portée. Une remise en question
collective et individuelle est à prévoir très rapidement. Sachant que
l’infirmerie continue de se remplir (2talons, genou, clavicule,2dos,doigt).